Un marché au ralenti pour le début d'année 2023
Après l'euphorie des marchés de l'immobilier de ces dernières années avec des taux d'intérêt historiquement bas et une quantité record de biens en vente sur le marché, il semblerait que les premiers jours de 2023 confirment la légère accalmie amorcée depuis le second semestre 2022.
Ce réajustement mécanique des prix du marché, directement imputable à la remontée des taux d'intérêt, s'entend essentiellement dans les dix principales métropoles françaises. A contrario, certaines villes du sud comme Toulouse, Nice ou Marseille continuent de voir une ascension des prix. Du côté de la ruée post confinement sur le milieu rural, les demandes se font moins pressantes. Quant au marché parisien, il continue à décroitre, entraînant dans son sillage l'ensemble des marchés immobiliers de l'Île de France. Un désamour perçu perceptible depuis la crise covid de 2020 et qui ne se dément pas.
Autre facteur qui ralentit les marchés, la mise à l'index des passoires énergétiques et l'entrée en vigueur des nouveaux DPE et de leur cortège de travaux de rénovations énergétiques qui place souvent les acheteurs en position de force afin de négocier les prix à la baisse.